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Le florilège des affirmations fausses et contradictoires de M. Van Schendel ...

Le florilège des affirmations fausses et contradictoires de M. Van Schendel ...


Le florilège des affirmations fausses et contradictoires de M. Van Schendel pour faire croire que les bouteilles du colis ont une capacité de 0,75 cl. et nuire à M. Massé.


1er pré-rapport
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FAUX : Cette affirmation qui ne repose sur aucune démonstration est fausse, la double collerette des bouteilles démontre exactement le contraire.

2ème pré-rapport
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M. Van Schendel ne nous dit pas où et quand il a observé les culots. Or ils sont absents des scellés saisis. Son affirmation sur les culots ne repose donc que sur son imagination. Mais au fait, la capacité des bouteilles est écrite sur les culots, comment se fait-il qu'il ne les ait pas demandés, ni recherchés, durant les 5 ans qu'il a pris pour rendre son expertise ?

Rapport final

En deux endroits M. Van Schendel réussit l'exploit d'affirmer deux choses totalement contradictoires :
- les bouteilles de 1 litre ne rentrent pas, elles sont trop hautes et trop larges :
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FAUX : la caisse est justement calculée pour que 5 bouteilles de 1 litre rentrent parfaitement.

- les bouteilles de 1 litre rentrent, mais l'une d'elle penche.
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On comprend à lire le rapport que la bouteille de 0,75 l penche aussi, mais un peu moins. Comment peut-il alors écrire qu'elles sont verticales ?

FAUX par supposition fausse : en fait, M. Van Schendel oublie de dire qu'il a fait la supposition (non démontrée) que la batterie était placée horizontalement !

Tant de choses fausses pour tromper les juges et les jurés...



Le florilège des affirmations fausses et contradictoires de M. Van Schendel pour faire croire que les bouteilles du colis ont une capacité de 0,75 cl. et nuire à M. Massé.


1er pré-rapport
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FAUX : Cette affirmation qui ne repose sur aucune démonstration est fausse, la double collerette des bouteilles démontre exactement le contraire.

2ème pré-rapport
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M. Van Schendel ne nous dit pas où et quand il a observé les culots. Or ils sont absents des scellés saisis. Son affirmation sur les culots ne repose donc que sur son imagination. Mais au fait, la capacité des bouteilles est écrite sur les culots, comment se fait-il qu'il ne les ait pas demandés, ni recherchés, durant les 5 ans qu'il a pris pour rendre son expertise ?

Rapport final

En deux endroits M. Van Schendel réussit l'exploit d'affirmer deux choses totalement contradictoires :
- les bouteilles de 1 litre ne rentrent pas, elles sont trop hautes et trop larges :
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FAUX : la caisse est justement calculée pour que 5 bouteilles de 1 litre rentrent parfaitement.

- les bouteilles de 1 litre rentrent, mais l'une d'elle penche.
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On comprend à lire le rapport que la bouteille de 0,75 l penche aussi, mais un peu moins. Comment peut-il alors écrire qu'elles sont verticales ?

FAUX par supposition fausse : en fait, M. Van Schendel oublie de dire qu'il a fait la supposition (non démontrée) que la batterie était placée horizontalement !

Tant de choses fausses pour tromper les juges et les jurés...
ymasse 10 February 2009 13,719 6 commentaire

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  • Y
    DANIEL VAN SCHENDEL OU L'ART DE SE MOQUER DU MONDE

    Daniel Van Schendel explique sa première note
    La dépêche du midi

    mardi 24 mars 2009 à 17:14, Procès AZF

    L'expert judiciaire explique pourquoi, sept jours après la catastrophe, il avait émis l'hypothèse accidentelle. Mis en difficulté par la défense, Daniel Van Schendel a esquivé les charges.
    Daniel Van Schendel, 69 ans, est l'expert judiciaire nommé par la justice après l'explosion de l'usine AZF. Il est spécialiste des explosifs. Il vient témoigner. Le président prend l'initiative de lui poser des questions sur ses différents rapports.
    Le président Thomas Le Monnyer : "Vous privilégiez la thèse accidentelle rapidement. L'accidentologie en 2001, prévoyait deux causes : l'explosif ou l'incendie. Vous expliquez que la thèse de l'acte volontaire a été privilégiée d'abord, puis écartée. Vous concluez : à ce jour, l'explosion découle d'une cause accidentelle liée aux mauvaises conditions de stockage et à l'hétérogénéité du nitrate d'ammonium . Vous privilégiez l'accident parce que vous situez l'épicentre au coeur du nitrate d'ammonium. Mais après, vous situez l'épicentre dans le sas du hangar 221. Pouvez-vous nous dire dans quel contexte vous avez pu travailler?"
    Daniel Van Schendel : "Il y a une démarche. Puis-je l'exposer? Dans cette note expertale réalisée au bout de huit jours, il n'y avait pas de conclusions".
    Le président : "Il n'y a pas besoin de power point. Comment avez-vous travaillé?"
    D. V.S. : "Nous sommes arrivés sur le site le vendredi après-midi. Quand on a vu que sur le site, on ne savait pas comment situer les bâtiments disparus. Nous avons fait le tour du cratère avec le commissaire Saby. Nous avons constaté des endommagements au nord et au sud. Il y avait une richesse à tirer de la forme du cratère. Il est apparu d'entendre le numéro deux d'AZF, M. Maillot. La démarche prise était de faire des relevés très précis de ce cratère. Le lendemain matin, il a fallu rechercher un géomètre pour faire un relevé du cratère. Les relevés ont été effectués. Ce cratère nous avait interpellé tout de suite. Il avait une profonde dissymétrie entre l'est et l'ouest. Ce cratère faisait 68 m de long sur 53 de large. On avait des endommagements majeurs au sud et au nord. La terre avait été éjectée, au nord, au sud, à l'ouest, moins à l'est. Cette dissymétrie nous a fait réfléchir. Deuxième point : dans les produits étaient rentrés la veille, on a appris 20 à 30 tonnes de Fluidiram rentrés. A l'examen des auditions qui se faisaient par les policiers, on a vu par l'intermédiaire de M.Panel, ils ont déclaré que des nitrates d'ammonium souillés étaient entrés dans ce bâtiment. Qui dit nitrate souillé, en pyrotechnie, dit nitrate susceptible de pouvoir exploser, encore faut-il qu'il y ait amorçage. Dans le deuxième et troisième jour, en parallèle, des recherches ont été menées par la police scientifique pour retrouver une munition ou un engin explosif. Ces éléments nous parvenaient. L'explication sur le cratère qui n'était pas homogène, de cette ampleur, et qui peut se faire en une seconde... La préoccupation qu'on avait était de savoir dans combien de temps s'était formé ce cratère. Deuxième point : la notion d'épicentre. J'ai apporté la définition, monsieur le président, je peux vous la montrer?"
    Le président : "Je l'ai lue, c'était dans votre rapport".
    D. V. S. : "L'épicentre est le lieu géométrique de départ des dégâts. Quand on regarde, ce point se situe au milieu du tas de nitrates. Le point d'initiation, en terme de pyrotechnie, n'est pas l'épicentre".
    Le président : "Pour le non initié, point de naissance, point d'initiation"...
    D. V. S. : "On a étudié l'historique des bâtiments. Et on a superposé les plans sur le cratère. Si le point d'initiation avait été au milieu du tas, en mettant un détonateur au milieu, il est sûr que l'énergie qui arrivera aux extrémités sera identique, et on aurait eu la même forme de cratère aux extrémités, ce qui n'était pas le cas".
    Le président : "Vous évoquez la veille le dépôt de 20 ou 30 tonnes de Fluidiram".
    D. V. S. : "La force de ce qui est mentionné est que l'initiation n'est pas au centre du tas".
    Le président :"Il s'agit de comprendre dans quel esprit vous avez travaillé pendant une semaine pour signer cette note. Que pouvez-vous nous dire de vos relations avec le procureur".
    D. V. S. : "Depuis que je fais des expertises, 1400 depuis 1981, je n'ai jamais eu d'influence sur un magistrat. M.Bréard a fait ses déclarations. Nous nous en sommes tenus aux constatations. Au cratère. Le cratère avait une forme, une signature. On est peut être allé un peu vite dans notre note"...
    Le président : "Avez-vous parlé au procureur?"
    D. V. S. : "Il y a eu une réunion. On avait développé nos zones d'incertitude. Par rapport à une explosion volontaire, se produisant au milieu de ce tas, on a dit que le cratère n'aurait jamais eu cette forme. C'est factuel. Je n'ai pas changé d'avis sur ce point".
    Le président : "S'agissant du trichlorure d'azote"...
    D. V. S. : "Il n'était pas question le 28 septembre de trichlorure d'azote. Nous, on était dans le cratère. Et on n'était pas parti sur la piste chimique. On pensait à un câble électrique, un échauffement, une munition enterrée".
    Le président : "Sur la question du confinement, le présenteriez-vous comme cela aujourd'hui?"
    D. V. S. : "En pyrotechnie, c'est un phénomène connu. Quand un tas est gros, cela peut constituer un confinement".
    Le président : "Dans cette note, vous n'évoquez pas les précédents, l'accidentologie?"
    D. V. S. : "Les deux volumes de Louis Médard sont sur mon bureau depuis très longtemps. Le Bauer aussi. On n'a pas cité Médard, mais c'était implicite. On connaissait l'accidentologie. Mais à chaque expertise, il faut se remettre en question".
    Le président : "Oui, mais le fait d'évoquer un accident, et de ne pas être en mesure de donner une explication sur l'initiation, je m'interroge. Dans une affaire aussi complexe, voir les experts déposer cette note si tôt, est-qu'il n'aurait pas mieux valu d'être plus prudent?. Le procureur vous a-t-il demandé cette note?"
    D. V. S. : "Oui. Le problème de cette note, ce sont les raccourcis, les termes que l'on connaît et que l'on a peut-être pas assez explicités. On avait notre liberté d'indépendance pour découvrir quoi que ce soit. On travaille toujours pour un procès. On aurait pu, peut-être, être plus prudent. Mais le 28 septembre,et le 12 octobre, les experts nous ont désignés pour rechercher les causes de l'explosion".
    Me Jean-Luc Forget (partie civile, association "AZF Mémoire et Solidarité"Wink : "Le président vous a dit que vous êtes allés vite. Je vais vous dire dans quel état d'esprit vous étiez. Le 22 septembre, un journaliste vous cite : "C'est un cas de figure exceptionnel qui s'est produit. Un mécanisme accidentel a pu se produire". On est bien dans cet état d'esprit de "mécanique accidentelle".
    Le président : "Avec tout le respect que l'on doit à la presse, c'est un article de journal".
    D. V. S. : "Dans la pyrotechnie, on a des accidents. Des cas de figure. Quand j'évoque l'échauffement, cela a pu se produire... Il y avait une semelle désagrégée, des ferrailles qui relevaient, un tas de produits combustibles. En pyrotechnie, le nitrate d'ammonium est stocké à part. Loin de souillures possibles. On était dans cette idée d'une explosion intempestive".
    Me Forget : " L'auto-inflammation du nitrate, cela est arrivé, ou non?"
    D. V. S. : "Si le nitrate est impur, il peut avoir des réactions explosives, à condition d'un amorçage ou d'une énergie initiatrice".
    Me Forget : "Pensez-vous que les experts sont soumis au secret de l'instruction"?
    Le président : "Le tribunal..."
    Me Forget : "On se pose des questions"...
    D. V. S. : "J"ai une approche indépendante. Je recherche des faits".
    Me Forget : "J'avais compris votre note. L'épicentre est au coeur de ce tas, j'exclus l'acte volontaire. On s'est tous trompé, ou il faut comprendre autre chose? Comment pouvez-vous exclure autre chose que l'accident?"
    D. V. S. : "On ne l'a pas expliqué dans la note. Le confinement est la combinaison des volumes, il peut être le résultat de la masse, et c'est un auto-confinement.Il aurait fallu creuser pour introduire une charge explosive dans le tas".
    Me Forget : "Vous ne me répondez pas."
    D. V.S. :" Le point d'initiation n'est pas l'épicentre de l'explosion".
    Me Agnès Casero (partie civile) : "Je ne parlerais pas du secret de l'instruction largement bafoué par l'industriel. Je voudrais revenir à cette note. Il est important de comprendre pourquoi l'acte volontaire pouvait être exclu rapidement".
    D. V. S. : "Je l'ai déjà expliqué. Si une charge explosive avait induit une détonation de nitrate, le cratère aurait eu une forme plus symétrique en terme de pente. Cela aurait été une ellipse, mais les pentes auraient été identiques. On a été interpellé par la forme de ce cratère. C'est un point très fort en terme d'expertise".
    Me Stella Bisseuil (partie civile) : "M. Panel vous a-t-il dit que la CEI était très intéressée aussi par la piste accidentelle?"
    D. V. S. : "Non".
    Le procureur : " Une question et un regret. Pour présenter cette note expertale, un power point aurait pu apporter des explications. Un très gros travail a été apporté par ces experts. Je sais que le temps est compté. Mais je constate que tous les témoins cités par la défense sont venus avec leur mallette et leur power point".
    Le président : "Je souhaitais qu'on puisse comprendre comment ces experts ont pu faire une note en sept jours. On revoit M.Van Schendel dans deux jours".
    Le procureur : "Avez-vous déjà été confronté à des explosions spontanées?"
    D. V. S. : "Oui. A Marseille notamment. Dans le logement d'un concierge. Une boule de pétanque remplie de désherbant qui avec l'humidité a explosé. Dès le deuxième jour, j'avais écris chlorate".
    Me Jacques Monferran (défense) :"Avez-vous reçu une aide des salariés de Grande Paroisse?"
    D. V. S. : "De la part de M. Maillot, oui".
    Me Monferran : "Vous déposez cette note le 28 septembre. Et vous conviendrez que cette note exclut de façon quasi certaine une piste volontaire. Ce qui m'apparaît grave, c'est que vous savez que cette note sera connue de la police, du juge... Tout pousse à penser que cela va créer un climat"...
    D.V. S. : " La note n'était pas un rapport, il n'y avait pas de conclusion. Tout était ouvert, l'attentat, l'accident".
    Me Monferran : "Cela me paraît difficile à croire.Vous avez sonné le glas d'une série d'enquêtes".
    D. V. S. : "Cela aurait plus facile de dire qu'il s'agissait d'un attentat...On a travaillé sur nos constatations".
    Me Mauricia Courrégé (défense) : "Vous avez fait part d'une expérience importante. Vous avez dit être confronté à des explosions spontanées de nitrate d'ammonium".
    D. V. S. : "Non. Mais des explosions volontaires de nitrate d'ammonium, oui".
    Me Courrégé : "Je suis un peu en colère. Quand on vous pose des questions sur votre note, vous ne répondez pas. Vous nous parlez du point d'initiation qui n'est pas l'épicentre... Six fois... C'est du Van Schendel. Parce que ce que vous écrivez le 28 septembre, c'est l'inverse".
    D. V.S . : "Dans la note, on ne parle jamais du point d'initiation".
    Me Courrégé : "Le lieu de naissance du phénomène explosif, c'est quoi?"
    D. V. S. : "Si le lieu de naissance avait été au centre du tas, la forme du cratère aurait été différente".
    Me Courrégé : "Oui, mais dans votre note, vous ne faites pas référence à la forme du cratère. Sur la réunion des experts, le point d'explosion initial?
    D. V. S. : "Vous pouvez répéter?
    Me Courrégé répète.
    L'expert réexplique. Me Courrégé : "Vous n'êtes pas chimiste. De formation non. Mais en 40 ans de pyrotechnie, on en fait un peu. Venons-en au Médard. Votre rapport ne contient pas un mot de recherche de détonateur".
    D. V. S. : "On a parlé de charge explosive initiatrice. Que voulez-vous dire, Maitre, par détonateur?"
    Le président : "Amorçage".
    D. V. S. : "Dans le rapport, on a parlé d'amorçage".
    Me Courrégé : "Le 24 septembre, M. Bréard évoquait devant la presse un processus physico-chimique initié depuis 80 ans".
    D. V. S. : "On n'en a pas parlé dans la note. Donc, vous ne pouvez pas me le reprocher".
    Me Courrégé : "D'où sortez-vous dans votre rapport que des morceaux de papier, de bois, pourraient conduire à une explosion?"
    D. V. S. : "Cela peut sensibiliser. Mais ce sont des éléments parmi d'autres".
    Me Courrégé : "C'est écrit".
    Le président : "Il était évoqué des souillures et des pollutions".
    Me Courrégé : "Le confinement par les murs du bâtiment nous a surpris".
    Le président : "On a déjà posé la question du confinement".
    Me Sylvie Topaloff (partie civile) se lève : "Les parties civiles n'ont pas abordé le fond du dossier".
    Me Courrégé : "M. Barat s'est s'est rendu dans le 335. Il vous a confié ce fait. Racontez-nous".
    Le président : "On sort de la note".
    D. V. S. : "C'est postérieur au 28 septembre. Nous avons agrandi le collège d'experts, spé*mot rejeté*tes en attentat, entre autres, avec MM. Callisti et Géronimi, et également quelques sapiteurs. M. Barat nous a laissé un message. Je l'ai rappelé. Le magistrat a décidé".
    Me Courrégé : "Qu'est-ce-qu'il vous raconte?"
    D. V. S. : "Qu'il a eu une expérience à Pessac concernant un dérivé chloré. Cela nous a intéressés. C'était une piste. Parmi d'autres".
    Le président : "A-t-il évoqué le sac de DCCNa?"
    D. V. S. : "Absolument pas".
    Me Courrégé : Il nous a dit vous en avoir parlé peu après. D. V. S. : "On en aurait peut-être parlé au magistrat instructeur. Faut-il confronter M. Barat et M. Van Schendel?"
    Le président intervient.
    Me Courrégé reprend : "Ces experts savent où ils font vont dès le départ, et on accuse la CEI"...
    Le président : Me Courrégé...
    Me Courrégé : "A quel moment avez-vous eu connaissance de l'intérêt que pouvait présenter le sac de DCCNa par rapport à vos travaux"?
    D. V. S. : " François Barat n'a pas parlé de ce sac".
    Me Courrégé : "M. Barat se voit nommé adjoint de M. Van Schendel". C'est au hasard Balthazar que vous le faites travailler sur le DCCNa?"
    D. V. S. : "C'est par rapport à ses connaissances dans le domaine qu'il a été nommé. Mais M. Barat ne nous a pas parlé de ce sac".
    Le président : "Chacun appréciera. On a une réponse qui est celle-là aujourd'hui. On va s'en contenter. On interrogera M. Barat plus tard".
    Me Chantal Bonnard (défense) : "Quelle était la longueur du tas?"
    D. V. S. : "25 à 30 mètres".
    Me Bonnard : "Et vous n'avez pas fait de lien entre la taille de la charge et la taille du tas?"
    D. V. S. : "Je ne comprends pas la question".
    Me Soulez-Larivière (défense) : "La page 11 du premier rapport. Vous écrivez que si c'était un acte volontaire, le tas de nitrate n'aurait pu explosé que si amorcé en plusieurs endroits et à coeur. Confirmez-vous?"
    D. V. S. :"Sachant les difficultés pour amorcer du nitrate, on avait pensé qu'il aurait fallu 100 kilos, mis en plusieurs endroits et les relier avec du cordon détonant".
    Me S. L. : "En êtes-vous aussi convaincu aujourd'hui?"
    D. V. S : "Avec une charge bien amorcée,on peut faire démarrer le nitrate".
    Me S. L. : "C'est le seul point avec lequel vous ne seriez plus d'accord aujourd'hui".
    D. V. S. : "On était dans les ordres de grandeur.
    Le président : "Sur la question du confinement, vous ne l'écririez pas comme cela".
    D. V. S. : "On n'avait pas parlé d'auto-confinement. Cela nous paraissait évident".
    Me Daniel Soulez-Larivière : "Vous êtes donc d'accord avec ce que vous avez écrit? ".
    D. V. S. : " Votre question est pertinente. Les magistrats nous ont demandé d'étudier toutes les causes. Nous n'avions pas conclu notre rapport".

    Ecrit par : Sabine Bernède - La dépêche du midi
    - 08 April 2009 09:59
    • Y
      Autre dialogue croquignolet :

      "Me Soulez-Larivière (défense) : "La page 11 du premier rapport. Vous écrivez que si c'était un acte volontaire, le tas de nitrate n'aurait pu exploser que si amorcé en plusieurs endroits et à coeur. Confirmez-vous?"
      D. V. S. :"Sachant les difficultés pour amorcer du nitrate, on avait pensé qu'il aurait fallu 100 kilos, mis en plusieurs endroits et les relier avec du cordon détonant".
      "

      Mais si c'est un accident, comment aurait-il pu être amorcé ?

      M. Van Schendel fait la démonstration que son rapport ne tient pas une seule seconde et qu'il s'agirait bien plutôt d'un phénomène amorcé, donc un attentat, à l'inverse des conclusions auxquelles il aboutit.

      Ce serait comique si ce n'était tragique d'apprendre que l'administration judiciaire recèle de tels experts.
      - 08 April 2009 10:00
      • Y
        "D. V. S. : "Depuis que je fais des expertises, 1400 depuis 1981, je n'ai jamais eu d'influence sur un magistrat."

        Autrement dit, je suis tellement incompétent que personne ne tient compte de mes expertises...

        Ah si pour M. Massé cela avait pu être le cas !
        - 08 April 2009 10:02
        • Y
          Quand l'expert en explosif explose en plein vol :

          Me Chantal Bonnard (défense) : "Quelle était la longueur du tas?"
          D. Van Sschendel : "25 à 30 mètres".
          Me Bonnard : "Et vous n'avez pas fait de lien entre la taille de la charge et la taille du tas?"
          D. Van Schendel : "Je ne comprends pas la question".


          Autrement dit M. Van Schendel ne comprend pas la question quand on lui demande s'il sait mettre en rapport la puissance d'une charge explosive et l'évaluation des dégâts que cette charge occasionne...

          Encore bravo, l'expert en explosif.
          - 08 April 2009 10:02
          • Y
            Le procureur : "Avez-vous déjà été confronté à des explosions spontanées?"
            D. V. S. : "Oui. A Marseille notamment. Dans le logement d'un concierge. Une boule de pétanque remplie de désherbant qui avec l'humidité a explosé. Dès le deuxième jour, j'avais écris chlorate".


            Certes, mais au bout de 5 ans pleins, M. Van Schendel ne sait pas écrire "cocktail Molotov" quand il voit des bouteilles remplies d'essence.

            Bravo l'expert.
            - 08 April 2009 10:03
            • U
              Géronimo
              Nombre de prétendus "experts" judiciaires que la justice s'adjoint sont en réalité les moutons noirs de chaque profession, tellement crasseux qu'ils ne peuvent pas réellement exercer et recherchent du côté des expertises judiciaires de juteux compléments de revenu.
              Cela se vérifie à la lecture de leurs rapports : indigence du raisonnement, affirmations contradictoires, fautes d'orthographes ....
              Je connais le cas d'un gynécologue "expert" de médecine légale, incapable de diagnostiquer une grossesse et dont le seul revenu (son cabient est vide) est la rédaction d'expertises judicaires, autrement rémunératrices ... On tremble pour les enquêtes criminelles auxquelles il est amené à participer ...
              - 05 May 2009 06:53