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Communiqué de Presse

Que de lettres que je vous écris avec le sentiment qu'elles ne servent pas à grand chose. J'ai le désir profond d'en finir, d'écourter ma pauvre vie de prisonnier. Je ne me sens pas la force de terminer cette année plus pénible que les précédentes. Mais avant d'en arriver là, je compte sur un courrier explicite dénoncer Monsieur Terrier qui pour moi est le coupable direct ou indirect du colis piégé. Colis dont on m'accuse d'être l'auteur et le dépositaire, alors qu'il y a une impossibilité sur ces deux accusations [...]

Je suis INNOCENT!

Je ne sais plus en quoi croire aujourd'hui, seulement à mon innocence, et surtout plus en notre institution judiciaire.

Soupçonné, mis en examen, relâché, remis en examen, écroué 6 mois en 1995, relâché, jugé puis acquitté le 31 mai 2002, encore rejugé et condamné le 12 décembre 2003. Une condamnation de 25 années, après 9 ans de liberté et un acquittement [...]

Corporatisme Partisan

J'avais raison pendant ces procès de 2003, d'avoir le sentiment qu'on jugeait Mr Seznec, ayant vu le film auparavant. Je pense aussi, mais trop tard, que j'aurais dû ne pas me représenter dès la fin du premier jour d'audience. Dans ce cas, j'aurais été j'en suis certain, rejugé par un autre tribunal, un autre Président, un autre Avocat Général... et j'aurais été une deuxième fois acquitté.

à la Presse


Daniel Massé Ecrou 8415 - E149
C.D. de Muret B.P.3 12
31605 Muret Cedex


Madame, Monsieur,

J'écris partout où je puisse trouver une lueur d'espoir ou un fragment de solution, J'écris aussi pour vous faire connaître l' erreur judiciaire dont je suis la victime. Elle est connue par 65.000 internautes qui ont parcouru mon site Internet, HTTP://WWW.PRESUME-COUPABLE.COM

En quelques mots, j'ai été accusé en décembre 1994 d'avoir confectionné et déposé un colis piégé qui a fait deux blessés. Trois mois après les faits, j'ai été arrêté, mis en examen et incarcéré en mars 1995 pendant six mois. La Chambre d'accusation a procédé à la levée de mon mandat de dépôt en septembre 1995. Huit ans plus tard, en mai 2002, je fus jugé en libre comparution et acquitté à Toulouse. Précédant de huit semaines mon acquittement, la loi «Perben 1» entra en vigueur. Un de ses points permit pour la première fois de faire appel d'un acqittement, de mon acquittement. Je fus donc le premier en France à essuyer les méfaits ravageurs de cette loi. On me rejugea en février 2003 pendant deux jours et demi de débat avant que l'on renvoie ce procès à une autre session. Avec les mêmes juges en décembre 2003 un troisième procès d'une partialité redoutable conduisit à ma condamnation. J'ai été condamné à 25 années de réclusion, sûrement aussi lourdement, car je n'ai jamais cessé de clamer mon innocence. Voilà donc quatre ans que je suis incarcéré alors que je n'ai pas commis le crime dont on m'a accusé.

Pour pouvoir m'en sortir, il me faudrait apporter un fait nouveau. Mais comment le pourrais-je? Je ne connais pas assez le dossier duquel on m'a tenu à l'écart, c'est pour cela que l'on s'est permis de me dissimuler des éléments à décharge qui auraient dû me servir.

Je suis sur qu'il vous vient une question. Mes avocats, qu'ont-ils fait et que font ils? Et bien, au premier procès ils ont plaidé l'innocence, puis au troisième procès ils ont plaidé le doute comme pour donner du mou à la partie civile. Aujourd'hui, ils m'ignorent. De toute manière, ils m'avaient déjà oublié avant et pendant le procès de décembre 2003. Car sans cela et la partialité, je n'aurais jamais été condamné.

J'aurais dû lors du déroulement du procès déposer une requête en suspicion légitime et aussi refuser d'être jugé par le même Président qui m'avait déjà jugé sur le fond. Mais comment pouvais-je connaître cela, ne sachant même pas que la partialité pouvait exister dans un tribunal? C'est comme exiger du simple citoyen qu'il connaisse le code de procédure pénale avant d'être jugé.

Je vous invite à consulter mon site pour en savoir plus. Moi-même, sur ce site, j'ai encore à répondre à de multiples questions que des visiteurs m'y posent.

Veuillez agréer Madame, Monsieur, l'expression de mon profond respect.

Daniel Massé

à la PRESSE


Daniel Massé - Ecrou 8415 - E149 - C.D. de Muret - B.P.3 12 - 31605 Muret Cedex

M. le Rédacteur en Chef
Muret le 3 1-08-2007


Madame, Monsieur,


Je ne me suis pas manifesté auprès de vous depuis le mois de décembre 2006. Cette lettre ne sera pas la dernière même si je manque de mots pour expliquer pourquoi cette coalition partisane m'a condamné. L'article de presse ci-joint vous démontre une récidive de cette même horde prédatrice avec le même principe, le même lieu et la même motivation.

On m'a condamné pour rien, je ne le dirais jamais assez. Il fallait à cette meute un coupable à tout prix. Alors, comme l'union fait la force, le Président de la cour d'assises RICHIARDI, l'avocat Général GAUBERT, l'avocat de la partie civile COHEN et incroyable mais vrai l'avocat de la défense FORGET (CAUNES & FORGET) s'unirent pour obtenir, enfin, une condamnation sans appel.

Je ne suis pas la première victime de cette troupe. On retrouve dans l'affaire dite de la «Josacine », un clan identique, formé par l'avocat Général Marc Gaubert, l'avocat de la partie civile Simon Cohen, et l'avocat de la défense le cabinet De-Caunes&Forget. Font ils partie, par hasard, d'une même loge maçonnique ou d'un ordre judiciaire caché?

Je vous joins aussi un court résumé de l'affaire pour ceux qui ignore encore mon cas.

Allez vous rester sans rien dire?

Il est incroyablement malheureux que les cris d'innocence d'un accusé ne soient pas plus d'actualité dans ce pays qui se dit berceau des Droits de l'Homme.

Sans la presse ou un fait nouveau qui pourrait arriver de je ne sais où, je ne peux imaginer un bouleversement salutaire de ma situation. C'est grave d'emprisonner des innocents. En France on a l'habitude de dire qu'il vaut mieux un coupable dehors qu'un innocent en prison. Pourtant on s'efforce de faire de plus en plus le contraire. On veut que le doute ne profite plus à l'accusé, mais profite aux victimes ou plutôt aux bénéficiaires connexes du fond d'indemnisation des victimes (~430.000EUR), sans pour cela l'avouer.

Faut-il être mort, comme dans certains précédents faits judiciaires, pour attirer l'attention, voire retrouver son innocence ?

Veuillez agréer Madame, Monsieur, l'expression de mon profond respect.

Daniel Massé