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Corporatisme Partisan

J'avais raison pendant ces procès de 2003, d'avoir le sentiment qu'on jugeait Mr Seznec, ayant vu le film auparavant. Je pense aussi, mais trop tard, que j'aurais dû ne pas me représenter dès la fin du premier jour d'audience. Dans ce cas, j'aurais été j'en suis certain, rejugé par un autre tribunal, un autre Président, un autre Avocat Général... et j'aurais été une deuxième fois acquitté.


Monsieur Daniel Massé 8415 E149
C.D. de Muret
Route de seysses B.P. 312
31605 Muret
A l'attention de la presse
Muret le 12-11-2006

Madame, Monsieur.

Je vous ai souvent écrit mais, malheureusement sans résultat jusqu'à présent. Peut être pensez-vous que la justice à bien oeuvré dans le déroulement d'une instruction, et le respect du droit, par un procès impartial. Peut être aussi, que cela vient du fait que je m'exprime très mal sur le papier comme verbalement. Sur ce point, je fais appel à votre indulgence et vous prie de m'excuser.

Vous êtes dans l'erreur! Que ce soit dans cette affaire qu'on appelle la mienne, ou d'autres trop nombreuses.

Savez-vous que : - Le tribunal ne m'a jamais remis le dossier pénal, qui aurait dû être à ma disposition avant que je sois jugé. Je l'ai pourtant réclamé par lettre avec AR., au Tribunal de Montauban. - Le président de la Cour d'Assises m'avait déjà jugé sur le fond en février 2003 pendant trois jours, et une seconde fois en décembre 2003, ce qui est contraire au Code Pénal. - Quand à l'Avocat Général, Marc GAUBERT, ce fut toujours le même aux trois procès. Alors que le Code Pénal précise «Qu'il n'est pas permis que les mêmes juges puissent juger deux fois la même personne sur le fond ». Ce ne fut pas le cas pour moi! C'était hors la loi..., loi qu'on dit respecter dans ce pays qui est le mien. - Que la police judiciaire qui s'est occupée de cette affaire, est la même qui faisait passer des crimes en suicide dans l'affaire «Alègre» que vous connaissez tous. - Qu'encore, l'instruction puis le déroulement des procès, m'ont toujours cachés des éléments à décharge, tandis qu'aucun de mes avocats ne daigne les invoquer en faits nouveaux pour une réouverture du dossier. -Tout comme le désir qu'ont mes enfants de témoigner, après les allégations et mensonges de leur mère, lors de ce procès de décembre 2003. D'ailleurs, mes trois enfants ont portés plainte contre leur mère après le procès. Cette plainte fut rejetée encore et toujours par l'Avocat Général, Marc GAUBERT, et non le Procureur. Il s'est permis d'écrire à mes enfants sur son refus de poursuivre: « Il vous appartient de vous constituer parties civiles à vos risques et frais si .vous l'estimez opportun!!! » Il sait que mes enfants ou moi-même ne sommes pas des nantis pour assumer une défense à la hauteur de cette injustice, alors il se permet d'être loufoque.

J'avais raison pendant ces procès de 2003, d'avoir le sentiment qu'on jugeait Mr Seznec, ayant vu le film auparavant. Je pense aussi, mais trop tard, que j'aurais dû ne pas me représenter dès la fin du premier jour d'audience. Dans ce cas, j'aurais été j'en suis certain, rejugé par un autre tribunal, un autre Président, un autre Avocat Général... et j'aurais été une deuxième fois acquitté. Mais je n'étais pas qualifié pour connaître ce droit qui m'était dû, mes conseils le savaient et ne m'en ont rien dit. Les trois enfants de mon premier mariage sont comme orphelins, car ils considèrent ne plus avoir de mère après ce qu'elle s'est permise, et viennent voir leur père en prison pour des instants de parloir. Et ma dernière, Gwell qui va faire cinq ans, n'a plus son père pour très longtemps si ce n'est pas pour toujours.

Ils ont tous été à la chasse au loup, Police, Juge et Procureur, pour ramener un agneau. C'est du propre ! Voir cela au 21ème siècle, c'est terrible! Infliger des peines de 25 ans à des innocents, c'est démesuré, pour en fait aboutir à ce qu'ils se suicident comme Monsieur Mialet en 1997, pour avoir été accusé à tort de faire partie de l'E.T.A.

Je suis aussi victime de la loi du silence que je ne peux pas briser, seul et sans avocat.

S'il existe encore une chance qu'un avenir s'ouvre à moi après la prison, mes convictions seront différentes pour ma pauvre fin de vie. J'aurai 62 ans dans le meilleur des cas, et on m'aura volé un cinquième de ma vie et de liberté. C'est trop!! Alors, je pense à Edmond Dantès pour me donner un peu de courage car j'en ai bien besoin.
Entre temps j'aurai perdu mon père et ma mère sans pouvoir assister à leurs funérailles. Je ne voudrais pas leur faire honte en me présentant menotte au poignet et entrave au pied. Ma fille Gwell aura pour le moins 17 ans sans avoir eu son père à ses côtés durant toute son enfance.
Oui, on m'aura bien changé si je tiens le coup, ce que je n'arrive pas encore à imaginer, tant cet enfermement à tort m'étouffe. Je constate aussi avec déboire que mon état se dégrade plus vite que je le voudrais.
On aura brisé deux familles. Ma première, et ma seconde que j'ai eu tant de mal à reconstruire. Deux femmes que j'aimais et qui ont bien changées différemment l'une de l'autre à cause de ça. Mes quatre enfants qui ont si besoin de moi actuellement, tandis que je suis impuissant pour moi et pour eux. Mon père et ma mère qui souffrent de me savoir en prison, alors que leur fin de vie devrait être paisible. Ma soeur et mon frère, qui craignent que je me suicide.

L'injustice en fait des victimes.

Malheureusement cette injustice n'a pas fini de faire des ravages. Ils auront été une dizaine à oeuvrer pour que je me retrouve en prison à la place d'un autre. Chacun avec leur lot de mensonges, de tricheries et dissimulations. Ce sont des choses que l'on ne peut oublier et qui ne sont pas pardonnables. Même un animal ne fait pas autant de mal à l'humain que d'autres humains. La justice a mis une arme virtuelle entre les mains de certains, et ils s'en sont servis.

Parfois, je me demande si le fait d'avoir été grugé et abandonné par mes avocats lors de ce procès n'est pas la pire des choses. Et ils m'ont demandés 18 540,77 Euros pour 25 ans de réclusion. C'est dingue! C'est comme payer pour une maison qui s'écroule. Pourtant ils ont dit et écrit être convaincus de mon innocence.
Ils leur fallait un coupable pour un dossier de moins en souffrance, surtout après que Monsieur Sarkozy se soit déplacé à Toulouse pour critiquer les derniers du classement français pour la résolution des affaires pénales. Une deuxième raison est de pouvoir ouvrir droit au remboursement de dommages civils, qui se montent à 429 847,62 euros. Même avec deux vies... je ne pourrais payer cette somme aux Judas.
Il y avait, lors de ma deuxième garde à vue, un dossier d'empreintes digitales. On ne m'en a jamais parlé lors de l'enquête et des procès. Aujourd'hui ils ont mon AD.N. ! Pourtant, cela ne m'innocente pas! C'est qu'il ne peut y avoir ni mes empreintes, ni mon ADN. On dit bien que dissimuler, c'est la volonté d'obscurcir la vérité: Dans cette affaire c'est le cas. On a même fait flirter la présomption d'innocence avec la présomption de culpabilité dans un pulse monté en forçant les pièces. Quelle honte, quelle infamie!

C'est un guet-apens organisé par une amitié corporatiste partisane.

Vous savez, en 1995, cette affaire a fait beaucoup de mal à mes enfants qui avaient : Christelle 20 ans, Yannick 15 ans, que l'on a même soupçonné d'avoir porté le colis sur sa mobylette, et enfin Nicolas 12 ans. Ils n'ont pas eu de soutien psychologique, ni en 1995, ni en 2003, ni à présent. Ils ont souffert et souffrent encore sans être devenus des délinquants pour autant. Il leur reste une mère qu'ils renient après ses mensonges et le mal que cela a engendré. Un père en prison qu'ils voient le Week.End au parloir. C'est trop injuste.

Je ne souhaite à personne d'être victime d'erreur judiciaire, et qui plus est, d'avoir une défense comme j'ai eu avec Maître Denis Boucharinc et Maître Jean-Luc Forget. Une défense aussi bâclée ne peut être que volontaire. Maître JL. Forget aura même dit dans sa plaidoirie que j'avais fait des recherches d'antériorité à l'I.N.P.J. pour mon invention de « Cartouche explosive », alors que c'est une «cartouche cadenas», entièrement mécanique. Il m'aura expliqué par la suite que c'était sa statégie pour attirer l'attention des jurés. Quelle stratégie troublante que j'ai comprise depuis peu !! Dans tous les cas, ils m'ont cachés des éléments à décharge d'une importance d'autant plus grande pour ma défense que certains des éléments qui me disculpent ont été détournés à charge.

Si un jour je « pète un plomb» comme on dit, j'espère qu'ils porteront leur erreur, leur crime, sur leur conscience s'ils ont en une. Vingt cinq années de prison quand on a rien fait, se rendent-ils compte de l'anéantissement que c'est pour toute une famille. Après un acquittement obtenu à juste titre, c'est impensable mais malheureusement vrai une telle peine.

Maintenant, je suis sans avocat et je me demande bien qui voudra m'aider pour que je puisse être réhabilité. Peut être trouverais-je avec une cinquantaine de milliers d'euros que je n'ai plus.

Tôt ou tard, cette affaire ressortira de cette oubliette qu'on lui instaure. Je préférerais que ce soit bientôt, plutôt que trop tard. La Justice fonctionne réellement à plusieurs vitesses et n'est pas la même pour tous. Je me demande souvent si les autres innocents se manifestent et comment. Car, il arrive un moment où l'on a tout dit, où il faut s'arrêter devant cette loi du silence, ou bien se répéter malgré tout. C'est vrai que je suis à court d'arguments depuis trois ans que j'écris. En plus, ce n'est pas ma tasse de thé, d'écrire ou de discourir. Le contraire m'aurait pourtant bien aidé pour ce procès qui m'a condamné à tort.

Comme je l'ai écrit dans ma lettre à l'attention de Monsieur le Premier Ministre. Cette injustice dont je suis victime, est la plus horrible, la plus partiale, la plus ignoblement acquise de ce 21ème siècle. Cette affaire, pire que la partialité qui l'a dirigée, est aussi un abus de faiblesse et de pouvoir sur l'inaptitude et l'incompétence en droit qui sont les miennes. Mais les juges se protègent et ont institués des gardes fous dans le cas ou ils outragent la loi et le citoyen. En effet, la Cour de Cassation a rejetée mes requêtes sous le motif suivant. «Il aurait fallu faire acter les dérives et la partialité lors de l'audience». Voilà comment notre justice se dédouane d'une erreur de jugement, et de sa faute de ne pas avoir respectée volontairement le Code pénal.

Il y a mon site Internet, qui se complète peu à peu, qui en est à 9000 visites, mais qui doit sûrement faire sourire la Justice. Mais c'est mon seul média. Il n'y a que du vrai dans ce site, dans mes écrits ou ceux de mes enfants.

http://WWW.PRESUME-COUPABLE.COM

Veuillez agréer Madame, Monsieur, l'expression de toute ma considération.


Mr Daniel Massé.

10 November 2006 5961 lu 0 commentaire Imprimer

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