à N.Sarkozy Président
Monsieur Daniel Massé 8415 E149
CD. de Muret, B.P. 312
31605 Muret
A l'attention de Monsieur le Président de la République Française.
Muret le 10-Juin-2007
CD. de Muret, B.P. 312
31605 Muret
A l'attention de Monsieur le Président de la République Française.
Muret le 10-Juin-2007
Monsieur Daniel Massé 8415 E149
CD. de Muret, B.P. 312
31605 Muret
A l'attention de Monsieur le Président de la République Française.
Muret le 10-Juin-2007
Monsieur le Président,
Je vous ai écrit alors que vous étiez Ministre de l'intérieur.
Aujourd'hui vous êtes notre nouveau Président. Alors, comme je l'ai fait à plusieurs reprises pour M. Jaques Chirac qui était votre prédécesseur, je vous écris à nouveau.
Monsieur le Président, je comprends aisément votre position pour l'ordre public, la répression et les sanctions judiciaires qui en découlent.
Mais il y a des innocents en prison et j 'en suis un. J'ai été le premier en France à subir une condamnation après avoir été acquitté à Toulouse en mai 2002 par un juré populaire et après avoir toujours clamé mon innocence. Cette clameur a largement contribuée au fait que l'on me condamne à une très lourde peine... « 10 années de plus que les 15 années requises en première instance ». Pouvez vous mesurer et comprendre ce que représente 25 années de détention lorsqu'on a rien fait et surtout après un acquittement. Cela détruit inévitablement un homme, le ronge de révolte et de chagrin.
Je vous demande donc Monsieur le Président, je vous supplie même, de ne pas garder mon drame aux oubliette et cette lettre morte. Vous savez Monsieur le Président, je ne pense pas que l'opinion public puisse reprocher une attention envers un innocent. Il y a plus de citoyens qui ont de la compassion envers moi que le contraire, J'en ai la démonstration par ceux qui dialoguent sur mon site Internet (plus de 65000 depuis le mois de novembre dernier). Les internautes sont sensibles et choqués par cette situation qui parait assez inextricable et qu'ils jugent aberrante et incompréhensible. Mais quand est-il d'un président qui a dans ses bagages des études de droit pour savoir que le doute doit profiter à l'accusé et surtout que tout accusé a droit à un procès impartial ; ce qui n'a pas été le cas pour moi je vous le jure.
Alors une fois de plus Monsieur le Président, je vous demande grâce car je n'ai pas commis le délit pour lequel on m'a accusé puis condamné. Je ne demande que retrouver la liberté que l'on m'a volé. Au delà de cette liberté que l'on m'a supprimée, je n'aurai plus la possibilité de revoir ma mère et mon père en homme libre. Je ne veux pas que mes parents voient leur fils séquestré derrière des barreaux. De plus ils sont loin et trop âgés maintenant pour venir me voir et en souffrir. Je voudrais aussi recouvrer ma dignité masquée derrière l'étiquette d'assassin qui me collera à la peau pour le restant de mes jours si cette triste histoire n'est pas rétablie.
Pour le premier appel sur un acquittement depuis que la Cour d'Assise existe, on a usé outrageusement de partialité pour avoir un dossier de moins en souffrance, pour satisfaire une conviction préétablie, et malheureusement cela est tombé sur moi, qui a toujours clamé mon innocence.
Veuillez agréer Monsieur le président de la République, l'expression de ma plus haute considération.
Daniel Masse
CD. de Muret, B.P. 312
31605 Muret
A l'attention de Monsieur le Président de la République Française.
Muret le 10-Juin-2007
Monsieur le Président,
Je vous ai écrit alors que vous étiez Ministre de l'intérieur.
Aujourd'hui vous êtes notre nouveau Président. Alors, comme je l'ai fait à plusieurs reprises pour M. Jaques Chirac qui était votre prédécesseur, je vous écris à nouveau.
Monsieur le Président, je comprends aisément votre position pour l'ordre public, la répression et les sanctions judiciaires qui en découlent.
Mais il y a des innocents en prison et j 'en suis un. J'ai été le premier en France à subir une condamnation après avoir été acquitté à Toulouse en mai 2002 par un juré populaire et après avoir toujours clamé mon innocence. Cette clameur a largement contribuée au fait que l'on me condamne à une très lourde peine... « 10 années de plus que les 15 années requises en première instance ». Pouvez vous mesurer et comprendre ce que représente 25 années de détention lorsqu'on a rien fait et surtout après un acquittement. Cela détruit inévitablement un homme, le ronge de révolte et de chagrin.
Je vous demande donc Monsieur le Président, je vous supplie même, de ne pas garder mon drame aux oubliette et cette lettre morte. Vous savez Monsieur le Président, je ne pense pas que l'opinion public puisse reprocher une attention envers un innocent. Il y a plus de citoyens qui ont de la compassion envers moi que le contraire, J'en ai la démonstration par ceux qui dialoguent sur mon site Internet (plus de 65000 depuis le mois de novembre dernier). Les internautes sont sensibles et choqués par cette situation qui parait assez inextricable et qu'ils jugent aberrante et incompréhensible. Mais quand est-il d'un président qui a dans ses bagages des études de droit pour savoir que le doute doit profiter à l'accusé et surtout que tout accusé a droit à un procès impartial ; ce qui n'a pas été le cas pour moi je vous le jure.
Alors une fois de plus Monsieur le Président, je vous demande grâce car je n'ai pas commis le délit pour lequel on m'a accusé puis condamné. Je ne demande que retrouver la liberté que l'on m'a volé. Au delà de cette liberté que l'on m'a supprimée, je n'aurai plus la possibilité de revoir ma mère et mon père en homme libre. Je ne veux pas que mes parents voient leur fils séquestré derrière des barreaux. De plus ils sont loin et trop âgés maintenant pour venir me voir et en souffrir. Je voudrais aussi recouvrer ma dignité masquée derrière l'étiquette d'assassin qui me collera à la peau pour le restant de mes jours si cette triste histoire n'est pas rétablie.
Pour le premier appel sur un acquittement depuis que la Cour d'Assise existe, on a usé outrageusement de partialité pour avoir un dossier de moins en souffrance, pour satisfaire une conviction préétablie, et malheureusement cela est tombé sur moi, qui a toujours clamé mon innocence.
Veuillez agréer Monsieur le président de la République, l'expression de ma plus haute considération.
Daniel Masse
Aucun commentaire n'a été publié.