Oh non ! Où est le JavaScript ?
Votre navigateur Web n'a pas JavaScript activé ou ne supporte pas JavaScript. Veuillez activer JavaScript sur votre navigateur Web pour voir correctement ce site Web, ou mettre à niveau vers un navigateur Web qui supporte JavaScript.
Utilisateurs connectés
Invités en ligne 1
Membres sur ligne 0

Total des membres: 1
Membre le plus récent: ymasse
Articles

à Me FORGET

Je ne trouve plus en vous une attitude qui me laisse penser que vous êtes dans l'absolu démarche d' être de mon coté pour faire valoir et démontrer mon innocence face à des mensonges de tous bords.


Daniel Massé
8415 E149
C.D. de Muret, B.P. 312
31605 MURET

A l'attention de Maître Jean-Luc Forget

Muret le 01-05-2006

Cher Maître.

J'ai bien reçu votre courrier du 18 avril 2006, qui m'invite à répondre et faire à quelques commentaires. Vous me dites que vous ne pouvez prendre aucune initiative si je ne vous mandate pas. Vous aviez depuis longtemps la charge de me porter conseil, assistance et mandat de vous préoccuper de ma défense et de la démonstration de mon innocence. Cette tâche reste toujours, et plus que de rigueur encore, alors que je suis emprisonné depuis trois longues années à tort.

Vous me dites aussi qu'il vous avait «semblé» et à vrai dire cela vous a été écrit que ce n' est pas vous mais maître Tamalet qui était chargé d'un travail en révision de procès. Je n'ai pas d'autre avocat qui se charge de faire valoir mon innocence et je ne vous ai pas écrit qu'il en était autrement. Je pense que vous faite allusion à un article paru dans le «Monde» dont je ne suis pas l'auteur. Je me demande si vous mesurez la souffrance qui est la mienne, alors que subis un calvaire pour un crime que je n'ai pas commis, tandis que les choses n'avancent pas.

Vous me dites encore...
« S'agissant des culots de bouteilles, il a été établi lors des audiences que les culots étaient différents de celui de la bouteille que vous déteniez ». Je suis ravi et indigné de ce fait nouveau.
Ravis de savoir qu'encore un élément ayant fallacieusement établit ma culpabilité devienne contradictoire et à décharge. En effet cela est pour moi un fait nouveau du 19 avril 2006, même si ma conviction sur ce point était par déduction identique.
Indigné, car vous dites que cela fut établi lors des audiences et que la chose n'a plus été dissimulée. Ceci est un véritable mensonge sur le déroulement des débats. En effet, la similitude de la bouteille prise chez moi et celles du colis piégé furent établies à charge à chaque audience. Déjà cette similitude circonstancielle fut un des indices que la chambre d'accusation évoquât pour justifier d'un renvoi en assises. Lors des audiences cet indice fut réellement établi à charge. La similitude de la bouteille prise chez moi fut apparentée à celle des bouteilles du colis pour être argumenté à charge? La comparaison des goulots et de ma bouteille fut soumise à l'appréciation des jurés pour qu'ils en observent l'identique ressemblance, car les goulots sont pour la plupart standardisés et guère démonstratifs d'une différence. Alors que les culots sont facilement distincts même par un oeil peu averti. Cette différence aurait pu être observée si ces pièces avaient été présentes et présentées aux jurés et à moi-même, ce qui ne fut jamais le cas. Je suis en droit de m'interroger sur ce nouvel élément, à savoir où l'avez-vous appris et depuis quand? Car jamais cet élément à décharge ne fut soumis à la cour, aux jurés ou à moi-même, pourtant très attentif lors des trois procès. Je me rappelle aussi qu'au contraire, l' « expertise » de monsieur Vanchendel et l'exposé de celle-ci furent orientés sur les similitudes établies et décrivait ces bouteilles comme identiques et de même capacité. J'étais attentif tout au long des audiences..., je n'étais pas le seul pour enregistrer les multitudes de contrevérités du genre de celle-ci. Ceci est un fait nouveau que vous banalisez peut être pour ne pas en faire usage, ou pour d'autres raisons qui me sont inconnues et me laisse interrogatif Ce qui me choque, c'est d'apprendre cela trois ans après mon incarcération, douze ans après les faits et bien après l'expertise demandée par moi en 1995. Pourtant l'expert monsieur Vanchendel avait aussi précisé qu'un culot avait été reconstitué et qu'il était identique à ma bouteille..« Cinq bouteilles de 0.75 litre identiques à celle saisi chez monsieur Massé » Pourquoi dans cette affaire dois-je donc être l'unique menteur, alors que je ne cesse de dire la vérité? Pourquoi n'avez-vous pas lors des débats, usé de ce constat à décharge si vous le saviez?

Vous me demandez de vous écrire clairement ce que je demande. Je demande simplement qu'on me dise la vérité sans être grugé. Que vous soyez sincère surtout quand vous dites croire en mon innocence et que vous êtes prêt pour toujours tenter de m'aider si vous bénéficiez de ma confiance. Cela bien entendu si vous êtes professionnel et motivé et encore que pour cette tâche vous soyez déterminé à clamer mon innocence dans une direction que je puisse comprendre.

Ma confiance où en est elle aujourd'hui? Je ne le sais pas moi-même. Je me sens perdu, abandonné et trompé alors que c'est sur moi que l'on se trompe, parfois complaisamment, j'en ai peur. Je ne suis pas coupable et je ne sais plus comment l'exprimer après l'avoir pourtant toujours dit et écrit. Je ne trouve plus en vous une attitude qui me laisse penser que vous êtes dans l'absolu démarche d' être de mon coté pour faire valoir et démontrer mon innocence face à des mensonges de tous bords.
Sans vous en rendre compte peut-être, vous renforcez mon envie de mourir à celle de vivre. Vous me donnez l'impression de vouloir gommer des éléments qui risqueraient de fragiliser ma prétendue culpabilité et pourtant vous êtes mon conseil. Voilà où j'en suis maître et je n'en suis pas là par mythomanie ou par manque de compréhension. Les mensonges j'en ai assez ! Il y en a eu trop pour m'ajuster l'habit du Coupable :

- La femme de ménage n'a rien remarqué car elle aurait pu passer par derrière, alors qu'il n'y a pas d'issue sur l'arrière.
- Les culots de bouteilles qui ne sont plus identiques comme vous me l'apprenez aujourd'hui.
- De la cordelette que j'aurais pu acheter alors que je n'en avais pas.
- De la mousse expansive que j'aurais pu aussi détenir alors que je n'en avais pas non plus.
- Des menaces que j'aurais proférées qui prennent naissance après les faits.
- Le témoignage de mon ex-épouse qui est contraire à ses dépositions, à tous les courriers que j'avais d'elle et au soutien qu'elle m'apportait en 1995. Ceci intervenant dix années après, sans que l'on tienne compte de mon fils qui l'interpellera, lui disant : « Maman pourquoi tu mens? »
- Mes recherches d'antériorité qui se transforment en recherches de recettes pour fabriquer une bombe.
- J'aurais fait des alarmes au noir dont une pour un voisin, alors que c'est faux. Jamais une seule fois de ma vie !
- Mon ex-épouse qui dit avoir peur de moi, alors qu'elle m'hébergea jusqu'en mars 2000, qu'elle m'invita en Corse l'été 1999 et qu'on habitait à 400 mètres l'un de l'autre.
- Une vilaine lettre calomnieuse envoyée au juge d'instruction, ceci contre une embauche de monsieur AIcubilla par la société Medilens, représentée par monsieur Terrier, ceci après ma libération en septembre 1995.
- Les experts graphologues qui disent d'une écriture qu'il est probable que ce soit une écriture déguisée pour conclure que je dois en être l'auteur.
- Mes aérographes qui auraient servi sur le colis pour exécuter la peinture, alors qu'on me les saisi trois mois après les faits, deux mois après leur acquisition après noël, donc toujours après les faits.
- C'était moi le demandeur pour travailler avec eux, alors que c'est eux qui m'appelaient à plusieurs reprises et moi qui ait décliné leur offre d'une éventuelle collaboration.
- Un conteneur métallique sublimé à se demander pourquoi et où, même si cela m'importe peu.
- Laisser planer la possibilité que j'aurais pu faire une soupe aux somnifères à mon ex-épouse, afin que je puisse me lever pendant la nuit.

Je dois en oublier, mais que de mensonges !
Enfin vous me dites, si nous parvenons à « établir » ma conviction, à savoir que la batterie expertisée n'était pas celle du colis piégé, nous pourrions peut être en faire un argument d'une procédure en révision. Maître vous dites « établir ». Le dictionnaire dit de ce mot : « Démontrer » la réalité de Prouver : établir un fait. Comment prouver une conviction? Ce que je sais, c'est que ma conviction est juste. Et puis a-t-on établi ma prétendue culpabilité. Non ! Avec des mensonges et des suppositions on m'a condamné. Mais si on retirait cela pour garder ce qui est à décharge. Je suis certain que la terre entière m'acquitterait.

Et mes enfants qui s'unissent pour porter plainte contre leur mère pour faux témoignage. N'est ce pas un fait nouveau qui ne pouvait voir le jour qu'après le procès?

Voila ce que j'ai toujours attendu de vous, que j'attends encore de vous ou d'un autre car je suis innocent et veux être considéré comme tel.

Veuillez agréer maître mes salutations les meilleures.

Daniel Massé.

ymasse 01 May 2006 5663 lu 0 commentaire Imprimer

0 commentaire

Laisser un commentaire

Veuillez vous connecter pour publier un commentaire.
  • Aucun commentaire n'a été publié.